Publié en 1782, Les Liaisons dangereuses, sous-titré lettres
recueillies dans une société et publiées pour l’instruction de quelques autres,
est une œuvre majeure de la
littérature française et un écrit qui se voulait témoin de son époque et
(surtout) de ses travers.
« L’homme jouit du bonheur qu’il ressent, et la femme de celui qu’elle procure. Le plaisir de l’un est de satisfaire des
désirs,
celui de l’autre est surtout de les faire naître. » Choderlos de
Laclos avait compris, dès le seizième, les affres du cœur et le jeu dangereux
des relations amoureuses.
Écrit sous la forme d’un roman
épistolaire où se croise les différentes correspondances des personnages
principaux, il se démarque rapidement de cette œuvre atypique deux fortes
personnalités, deux intelligences nées pour manipuler et séduire. Ces deux
aristocrates, brillants et libertins, s’amuseront alors à piéger d’honnêtes,
pures et innocentes proies qui deviennent leurs élèves ou leurs jouets.
Entre trahisons, manipulations,
sentiments et mises en scène, le lecteur, seul dépositaire de toutes les clés
de l’action, observe la bataille souterraine de deux sociétés : les
libertins et les gens de bonnes mœurs, jusqu’à la chute…
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